Hello à toutes les personnes qui s’intéressent à nos petites compagnes nocturnes
Bernard Soleil, ingénieur de formation, du hackerlab à mis au point un hôtel à chauves souris. Après les abeilles connectées, ce sont ces animaux qui nous intéressent.
fonctionnement
L’hôtel est installé sur les conteneurs au sud
L’électronique capte la température, l’humidité, la pression et la tension des batteries
Par radio, les données sont reçues par un récepteur lora mis provisoirement dans les combles de la mlc
Le récepteur via internet alimente un serveur international lora
Les expérimentateurs vont y piocher les donnés, les rapatrient sur un serveur de la mlc monté par notre partenaire informaticien de métier Antoine
Elles sont mises en avant ensuite sous forme de graphiques
L’intérêt de ce projet
Ce qui est intéressant, c’est que la MLC met à disposition de tous, dans un rayon de quelques kilomètres, la possibilité, sans abonnement, de concevoir des objet connectés
Il serait très pédagogique de développer comme en Allemagne des réseaux locaux lora au niveau des municipalités, sachant que les investissements sont modestes (900€) et demandent une simple connexion internet pour mettre en place une passerelle, exemple sur le toit d’un mairie ou d’une école.
Voilà un bon moyen de sensibiliser les jeunes aux technologies de pointe, à l’informatique embarquée et à la programation.
C4FM, wires-x et windows 11: problème de connexion radio / PC
J’ai essuyé quelques déboires en voulant connecter un notebook sous windows 11 avec mon Yaesu FTM-100 à l’aide du câble USB SCU-20. Les 2 appareils ne voulaient pas communiquer entre eux.
Il s’est avéré que le SCU-20 n’est pas supporté par windows 11 quand le pilote est le plus récent. IL faut donc soit changer le câble, soit utiliser un pilote plus ancien. Sur les conseils de Jean Pierre F1DBU qth Paris, j’ai utilisé le pilote 3.8.31.0. et tout fonctionne à présent.
Par contre, quand vous changez physiquement de port USB, windows 11 charge un pilote plus récent instantanément. Il faut donc, dans le gestionnaire des périphériques, regarder les propriétés du pilote, demander la mise à jour en optant sur le choix du pilote 3.8.31.0 présent sur votre PC.
radio numérique C4FM: création d’un node sur la station F6KBM.
Depuis octobre 2022, le radio club fait fonctionner sa station C4FM en mode node. Le noeud peut être atteint sur 144,825 Mhz en simplex.
La station C4FM est un Yaesu FTM400 et un antenne colinéaire montée sur un des 2 pylônes du club.
Le relais FZ1ZVK, installé à l’origine, temporairement dans la MJC, a été généreusement hébergé par Philippe F1OKI à Achère la forêt dans le 77 sur un point haut. Il est entretenu aussi à distance par Michel F5CES. Ils ont tous deux réalisé la télécommande qui permet de voir et de contrôler tous les paramètres du relais: ON/OFF, température, visualisation de WIRES-X. L’interface visuelle est gérée par NodeRed.
Le relais C4FM à Achère la forêt a son entrée sur 145,125 Mhz et émet 600khz plus haut en 145,725Mhz.
Les cavités permettant cette différence de 600Khz ont été achetées grâce à la contribution financière de généreux radioamateurs locaux. Je les en remercie encore.
L’aménagement du local du relais est en cours. La télécommande fera l’objet certainement d’une conception de circuit imprimé pour aider d’autres clubs à s’équiper.
La MLC associée aux programmes de recherche et de techniques apicoles: vers la sélection génétique pour lutter contre le varroa
Le varroa est un parasite qui, depuis son arrivée d’Asie dans les années 80, a décimé la population des abeilles partout en Europe. De nombreux médicaments ont été mis en place pour aider les apiculteurs mais de nombreuses résistances sont apparues.
le varroa
Le collectif <ARISTABEE> est un collectif européen d’entraide apicole qui a mis au point un programme de sélection génétique des abeilles naturellement résistantes au varroa. L’idée est de repérer des abeilles naturellement résistantes au varroa, d’assurer la reproduction par insémination instrumentale pour contrôler leur descendance.
En effet, le mode de reproduction naturel des abeilles est incontrôlable car l’accouplement se fait à 50 mètre d’altitude avec la présence de congrégations de mâles forte de plus d’un millier d’individus. L’insémination représente aujourd’hui le seul moyen d’assurer la transmission d’un potentiel génétique.
Pour s’associer au projet <ARISTABEE> , le Hackerlab, stimulé par Adrien Fauck, s’est rapproché de Pascal Boyard président de l’association « Mellifera »(membre du conseil européen des pedigree d’abeille) qui mène pour la partie française le projet de lutte contre le varroa.
Pascal BoyardAdrien FauckLes 1ers jours du rucher expérimental de la MLC
Le projet de lutte contre le varroa édition 2022
Dans un premier temps, notre section hackerlab, via le rucher connecté expérimental et grace aux budgets participatifs de l’Ile-de-France, a fourni au début du printemps 2022 une vingtaine de colonies d’abeilles pour le projet. Celles-ci se présentent sous forme de mini ruches d’expérimentation de type Mini-plus.
Dans un second temps, à l’aide de greffage (sélection de reine à naître) et de ruches à mâles sélectionnés (production de mâles ayant un patrimoine génétique intéressant) nous avons, en collaboration avec pascal Boyard, inséminé une vingtaine de reines qui ont été reçues et intégrées au sein de ces ruches d’expérimentation.
les mini plusles ruchettes de la MLCla logistique de la MLC
Il faut préciser qu’au sein du projet plus de 100 reines ont pu être inséminées et intégrées dans des ruches d’expérimentation.
Dans un troisième temps, après avoir recueilli des varroas phorétiques sur nos ruches classiques (les ruches sont entièrement passées au sucre glace, les varroas se détachent des abeilles pour être recueillies par nos soins), nous avons infesté l’ensemble des ruches d’expérimentation. Chacune a reçu plus de 150 varroas.
Enfin dans un quatrième temps, trois semaines après l’infestation de varroa dans les ruchettes, nous avons procédé au comptage de varroas présents dans les larves du couvain des ruches d’expérimentation.
Comptage du varroa sur les larvesImmersion dans du sucre glace des abeilles susceptibles d’être infestées Tamisage du sucre glace mélangé au varroaUn varroaL’abeille saupoudrée retourne dans la ruche Abeille poudrée et en bonne santéComptage du varroa recueilli avec un logiciel automatiqueAbeille infestée de varroavarroa dispersé sur du sopalinles abeilles sont libérées après tamisage du sucre glace
L’objectif étant de sélectionner les colonies qui se nettoient naturellement des varroas.
Les colonies qui survivront à l’infestation serviront pour de futures inséminations l’année prochaine et ainsi de suite jusqu’à l’apparition de colonies 100 % résistantes au varroa.
Au final, huit colonies se sont nettoyées entièrement de leur varroa ( on dit qu’elles sont 100 % résistantes au varroa), une vingtaine se sont nettoyées à 50 pourcents, les autres sont mortes ou très faibles et ne passeront pas l’hiver.
Une partie des membres du Hackerlab se sont formés aux différentes techniques apicoles telles que le greffage et l’insémination. Ce projet très technique permet de faire monter en compétence nos membres pour pouvoir, dans l’avenir, faire nous-mêmes les greffages et inséminations au sein de la MLC.
une reine prête pour l’insémination et endormie artificiellement apparition de l’appareil reproducteur et dépose d’une dose de semence de 10 à 20 mâles le laboratoirela pipette de sperme de bourdon injecte la semence sur les appareils reproducteurs de la reine geste d’hygiène avant d’ensemencerAdrien très concentré lors d’une phase d’inséminationPascal très fier de sa reine sélectionnée génétiquement et résistante au varroa
L’aventure de tous ces projets rendus possible par <les financements participatifs de la région> est un tremplin pour les membres du Hackerlab qui découvrent les joies de l’apiculture de pointe combinées à celle de l’électronique au sein même de la MLC.
un microprocesseur et ces capteurs de poidsvisualiser la santé de son rucher depuis son domicilemodule radio pour l’envoi des données sur les réseaux internationaux Sigfox ou Lorasystème de pesée des ruches et envoi des données sur des serveurs mondiauxun système de pesée et son panneau solaireimprimante du labo Raise E2 équipant le Hackerlab de la MLCmicrocontrôleurs programmablesun peu d’art au service des abeillesHans expérimente un porte ruchele smartphone pour observer le poids, la température et l’humidité des ruchesles stages d’électronique pour les ados
Nous espérons voir de plus en plus de passionnés au sein de notre section pour s’associer à nos multiples projets.
Les électroniciens amateurs du Hacker Lab’ se sont lancés au printemps 2021, le défis de construire des balances pour peser les ruches de la MLC et observer l’évolution à distance de leur poids. Le poids indique quelle est la production de miel et l’importance en nombre de la colonie.
Notre groupe a réussi la construction de plusieurs systèmes qui ont fonctionné l’été 2021 et 2022. L’apiculteur peut donc, sur son smartphone contrôler le poids de ses ruches pour savoir s’il est temps de se déplacer sur le rucher et inspecter les hausses afin de commencer la récolte.
Ici, le système comporte une centrale connectée à 4 balances.
Il est intéressant de construire soit même des balances pour plusieurs raisons.
Les balances du commerce sont chères. Elles coûtent autour de 300€ par balance. Le prix de revient d’une balance amateur tourne autour de 60€ pour un système à une balance et 100€ pour un système à 4 balances. On peut donc se permettre d’expérimenter sans trop de frais sur des sites divers.
Ce type de projet demande une somme considérable de connaissances dans des domaines variés: programmation des microprocesseurs, utilisation des bases de données, mise en place de serveur, apprentissage des techniques apicoles pour cerner les besoins, impression 3D de pièces mécaniques, découpe laser d’accessoires pour les ruches comme les pièges à frelons.
La centrale est composée d’un boîtier contenant une platine pour y souder les composants électroniques et les connecteurs des balances et des capteurs de température et d’humidité. Ces derniers, selon leur emplacement, peuvent mesurer avec précision la météo au niveau du rucher ou bien être placés au sein de la colonie pour observer la température de la grappe d’abeilles en hiver par exemple pour voir son niveau de santé.
Le coeur du système est un microprocesseur programmé en langage C++ pour lui permettre d’analyser les données des capteurs de poids, de température, d’humidité et de tension de batterie. Des convertisseurs analogiques / digitaux captent les mesures des jauges de contrainte des balances. Un module radio transmet les données sur un réseau publique. Un panneau solaire et son chargeur miniature garde la batterie à un bon niveau.
Après de multiples essais et de réflexions sur le papier, le choix du système a pu être défini.
Comment les données sont-elles transmises?
Le microprocesseur construit une trame de données venant des capteurs. Cette trame est envoyée tous les 1/4 d’heure à un module radio dans le boîtier. Le module envoie la trame de données sur une fréquence de 868Mhz qui est captée par les antennes du réseau international Sigfox pour lequel un abonnement annuel d’une douzaine d’euros par module radio est nécessaire. Nous avons donc optimisé la trame pour envoyer les données de quatre balances à la fois. Les balances sont des modèles en verre trempé type pèse personne à 12€ dont nous avons modifié l’électronique.
Module Sigfox
La couverture Sigfox et son infrastructure
Un système en test
Préparation de l’installation des balances
Les ruchettes de notre rucher « connecté » sous surveillance vidéo.
Notre atelier nommé « HackerLab » pour symboliser la mise à profit des hautes technologies pour le bien commun.
Vue d’ensemble du rucher « connecté » sous surveillance vidéo
Comment les données sont-elles recueillies par l’apiculteur?
Les données sont mises à disposition sur les serveurs de Sigfox à qui nous demandons de les envoyer sur un serveur de la Maison des Loisirs. Les données numériques sont remises en forme automatiquement avec l’application NodeRed dont les fonctionnalités permettent d’alimenter une base de données liée à chaque balance.
Extrait d’une page de fonctions NodeRed
Un autre application graphique, « Grafana », puise les données dans la base et les présente sous la forme de graphiques et de statistiques qui retracent l’évolution des mesures de poids, de température, d’humidité et de tension batterie.
Conclusion:
L’apiculteur peut ensuite se connecter sur le serveur de la MLC et suivre l’évolution du poids de ses ruches avec son smartphone ou chez lui sur son ordinateur.
Ces 1ères expérimentations sur une dizaine de systèmes nous ont obligés à optimiser la programmation des microprocesseurs pour limiter au maximum la consommation d’énergie su système. On a sécurisé l’opération en équipant les boîtiers d’un panneau solaire. En théorie, la petite batterie rechargeable de 3,4 volts durera des années.
Un autre projet de traitement des données est en cours. Il s’articule autour d’un autre type de microprocesseur sur une platine développée par Heltec et connectée sur le réseau international Lora. On en parlera dans un autre article.
Depuis presque un an maintenant le Hackerlab de la MLC s’est lancé dans l’exploitation d’un rucher connecté.
Le projet consiste à utiliser les compétences de nos électroniciens pour mieux suivre et prendre soin de nos abeilles.
L’équipe bosse sur plusieurs projets.
Le premier est la mise en place de modules connectés qui permettent d’effectuer des mesures régulières sur le rucher. L’enjeu est de rendre complètement autonomes les instruments de mesures tout en recueillant les données fournies à distances.
La nécessaire connectivité des outils (le fait de pouvoir recevoir sur son smartphone des infos à tout moment) est résolue par l’utilisation de réseau radios tel que « Sigfox »ou « Lora ». Nos chers électroniciens ont dû faire jouer leurs connaissances de radio amateur pour mettre au point ces systèmes. Nous avons d’ailleurs pour projet d’inciter les municipalités à toutes se doter d’antenne relai Lora, cela donnerait la possibilité, pour tout citoyen, de connecter gratuitement des objets de toute nature.
L’autonomie des modules n’a pas été une mince affaire. Il a fallu mettre au point de tous petits circuits très performants bien que fonctionnant en basse consommation. Le talent de nos membres a permis de rendre ces systèmes autonomes énergiquement pendant plus d’un an.
Au final le Hackerlab est fier d’avoir fourni des modules connectés complètements autonomes, ceux qui veulent les consulter peuvent le faire à cette adresse : <visualisations graphiques>. Ces modules permettent de recueillir le poids des colonies, la température et le degré d’hydrométrie à l’intérieur et à l’extérieur de la ruche. Le prix de revient d’une unité ne dépassant pas 50 euros, sachant que dans le commerce ces dispositifs coûtent plusieurs centaines d’euros.
microcontrôleurs programmables
le deuxième projet est la mise en place de techniques de protection des ruches contre le frelon asiatique. De nombreux pièges existent, mais tous nécessitent un travail artisanal du bois ou du plastique pour être mis en place.
Nous sommes partis sur deux idées.
Primo, la conception de pièces modélisées en trois dimensions qui, à l’aide de nos imprimantes 3D, pourront êtreassemblées pour constituer des pièges légers, pratiques et efficaces. Le piège à bec (pour les connaisseurs) sera notre premier imprimé en 3D.
imprimante du labo Raise Pro2
imprimante du labo Raise E2
Secundo, la mise en place de » harpes électrifiées » autonomes en énergie qui, sans déranger les abeilles, empêchent les frelons de s’approcher de l’entrée de la ruche.
L’arrivée des frelons au mois d’août sera un test grandeur nature pour notre équipe.
Le troisième projet concerne l’adhésion à un programme européen de lutte contre le varroa.
Le varroa est un parasite qui, depuis sont arrivée d’Asie dans les années 80, a décimé la population des abeilles partout en Europe. De nombreux médicaments ont été mis en place pour aider les apiculteurs mais de nombreuses résistances sont apparues. Le collectif <ARISTABEE> est un collectif européen d’entraide apicole qui a mis au point un programme de sélection génétique des abeilles naturellement résistantes au varroa. L’idée est de repérer des abeilles naturellement résistantes au varroa, d’assurer reproduction par insémination instrumentale pour contrôler leur descendance.
En effet, le mode de reproduction naturel des abeilles est incontrôlable car l’accouplement se fait à 50 mètre d’altitude avec la présence de congrégation de mâle forte de plus d’un millier d’individus. L’insémination représente aujourd’hui le seul moyen d’assurer la transmission d’un potentiel génétique.
Site du CETA91
Pour s’associer au projet <ARISTABEE> le Hackerlab s’est rapproché du <CETA 91> et de son président Pascal Boyard (membre du conseil européen des pedigree d’abeille). Notre section a fourni une vingtaine de colonie d’abeille, celles-ci-ci ont été dotés d’une reine inséminée et seront infestés de varroa début Août 2021. Les colonies qui survivront à l’infestation serviront pour de futures inséminations l’année prochaine et ainsi de suite jusqu’à l’apparition de colonies 100 % résistantes au varroa. La qualité des essaims achetés a été garantie par notre fournisseur, <un collectif d’apiculteurs>.
Site du groupement d’apiculteurs
Une partie des membres du Hackerlab ont dû se former aux différentes techniques apicoles telles que le greffage et l’insémination. Ce projet très technique permet de faire monter en compétence nos membres pour pouvoir, dans l’avenir, faire nous même les greffages et inséminations au sein de la MLC.
L’aventure de tous ces projets rendus possible par <les financements participatifs de la région> est un tremplin pour les membres du Hackerlab qui découvrent les joies de l’apiculture de pointe combinées à celle de l’électronique au sein même de la MLC.
Nous espérons voir de plus en plus de passionnés au sein de notre section pour s’associer à nos multiples projets.
Ce mardi 25 août 2020, Adrien a équipé. les mini plus de la MLC de dispositifs anti-frelons. Cela a été efficace au jardin citoyens de Cesson, Nouveau Village. L’idée vient d’un apiculteur Norbert Mathieu. Elle a été ensuite déclinée selon les ruches à protéger. Voir cet article Le principe consiste à éviter aux frelons et aux gardiennes de se voir. Le stress n’est donc pas transmis au reste de la colonie. Les abeilles rentrent et sortent rapidement en déjouant le frelon. Ce dernier hésite à rentrer dans le tube.
Les tubes de 80 mm des grosses ruches Dadan, dix cadres, sortent d’une protection vitrée sur le dessus afin de pouvoir observer la planche d’envol et le comportement des abeilles.
Sur les mini plus, les ruchettes, les coudes de 80 mm sont emboîtés sur une embase visée à la ruchette. L’embase est un réducteur de canalisation muni d’un trou suffisamment grand pour les trous d’accès des ruchettes.
Il ne reste plus qu’à constater l’efficacité de ces dispositifs.
Ce 25 août 2020, Ramane et Patrick ont décoré la ruche pédagogique qui nous a été donnée par un professeur de technologie. Cette ruche a été construite par ses élèves. Elle est vitrée et fait apparaître les abeilles en ouvrant une trappe.
Elle sera présentée lors de la journée portes ouvertes.
Depuis début août 2020, notre équipe d’apiculteurs amateurs travaille d’arche pieds pour être prêt avant la journée portes ouvertes de la MLC le samedi 5 septembre. Le rucher fait 6m sur 5m de profondeur. Une palissade avec une fenêtre en plexiglas permettra aux visiteurs de regarder les abeilles en toute sécurité.
Merci à René, notre président, et Stéphane G. , notre directeur, pour leur soutien sans faille dans ce projet innovant.
En ce moment, chaque matin au rucher connecté de la MLC, nous nous relayons pour chasser les frelons. Ils nous ont dévasté une mini ruche. Des frelons ont pu s’introduire par l’entrée sous la ruche. Nous avons dû rapidement équiper les mini ruches d’une grille anti frelons. Trop tard pour une des 4 mini ruches dont la population était faible.
Les trois vidéos qui suivent montrent une attaque massive de frelons qui se sont introduits dans une mini ruche malgré l’installation d’une muselière. L’action se situe dans le rucher d’un partenaire. Néanmoins, toute la colonie n’a pas été décimée. Nous avons évacué tous les frelons et sorti la ruchette du rucher pour l’installer ailleurs afin d’y introduire une nouvelle reine.
Les frelons essaient de réentrer dans la ruchette. Un piège a été placé à coté pour les inciter à y pénétrer.
La ruchette a été enlevée et le piège a été mis à sa place avec trois frelons déjà mis à l’intérieur pour inciter les autres à y pénétrer. Une dizaine y étaient entrés avant notre départ du rucher. Les cônes anti-retour, percés, ont été imprimés à la MLC sur les deux nouvelles imprimantes. Des fruits appâtaient les frelons. Une grille à reine a été installée sur un coté pour laisser entrer les petits insectes et les laisser repartir. Quand les frelons asiatiques seront plus nombreux, ils seront saupoudrés de perméthrine pour être relâchés afin qu’ils contaminent leur nid. Cette procédure nous a été conseillée par le CETA (Centre d’Etude Technique Apicole) de l’Essonne.
Néanmoins, nous recherchons d’autres moyens de protéger mécaniquement les ruchettes par des dispositifs d’envol adaptées.